Dans les transformations d’organisation des résistances apparaissent inévitablement.
Souvent nous les interprétons comme des réactions personnelles alors que l’expérience montre que les personnes ont de “bonnes raisons” de réagir ainsi. Malheureusement le réflexe humain consiste à rejeter l’information cachée du fait de la manière dont elle se présente, comme une résistance. Ces “bonnes raisons” constituent pourtant des informations très utiles pour l’organisation.
Cette idée est simple à comprendre mais comment identifier ces “bonnes raisons” en pratique ?
Pour chercher ces bonnes raisons, il s’agit d’analyser la réaction des personnes comme la conséquence de la situation dans laquelle elles sont plongées plutôt que comme l’expression d’un problème personnel. Ayant identifié la situation, il sera alors aisé d’agir dessus, sur la cause racine du problème plutôt que sur le symptôme.
J’ai lu avec bonheur « Chercher les bonnes raisons ». C’est très impressionnant. […] J’ai beaucoup aimé la construction du livre par cercles concentriques qui partent des bonnes raisons générales ou stratégiques pour aller vers les bonnes raisons personnelles. L’articulation entre cas concrets et corpus théorique avec de nombreuses références très intéressantes rend aussi le livre très vivant et solide dans ses fondations. Enfin, de surcroît, le livre peut aussi servir de « guide pratique » dont tu donnes de nombreuses clés facilement actionnables. Bref, une vraie réussite.
Eric, Directeur Général, industrie financière
Pourquoi s’intéresser aux bonnes raisons ?
Il n’est pas toujours évident d’identifier le bon niveau d’analyse, alors à l’image des poupées russes, ce livre propose une méthode qui part des bonnes raisons les plus générales, celles qui concernent l’environnement de l’organisation, pour petit à petit se rapprocher des raisons personnelles. Les champs balayés vont donc de la stratégie d’entreprise (bonnes raisons externes), à la psychologie (bonnes raisons personnelles) en passant par la sociologie des organisations (bonnes raisons organisationnelles), la dynamique collective (bonnes raisons d’une équipe). Pour chaque type de bonnes raisons la théorie sous-jacente est explicitée, illustrée par des exemples tirés de la vie réelle des organisations.
Je n’étais pas un lecteur acquis a priori, car, après avoir lu, dans ma jeunesse, beaucoup de livres dit de “management”, je m’étais assez vite lassé du “genre littéraire”. Or, en croisant synthèses théoriques, étude de cas et beaucoup d’humanisme, votre livre est une vraie source d’inspiration et offre des clés de lecture pour décrypter des situations complexes, qui nous parle vraiment au quotidien.
Pierre, Directeur Général, secteur public
Et les mauvaises raisons ?
La question des “mauvaises raisons” revient souvent. Pourquoi ne pas s’y intéresser ? Réponse en image
Mais si on écoute tout le monde, on a pas fini non ?
Cette idée des “bonnes raisons” demande d’écouter, et la remarque revient souvent : “Mais si on écoute tout le monde, on ne pourra pas tout faire ?”. Pourtant, le concept reste important. Comment résoudre cet apparent paradoxe ? Réponse en image.
Résumé de l’ouvrage
Le 10 octobre 2023 lors de la soirée de présentation de l’ouvrage, Emmanuel Mas a répondu aux questions de Jean-Gabriel Kern, dans ce qui constitue un résumé de l’ouvrage.